AUDIENCE IA-IPR – 22 janvier 2020

Etaient présents à cette audience : M. SBAA (IA-IPR EPS) Lucile GRES, Annette DURIN et Nicolas WAGLER (SNEP-FSU Limoges)

L’échange s’est réalisé autour de 3 grands axes : les installations sportives, la réforme du lycée et la carrière des enseignants.

  • LES INSTALLATIONS SPORTIVES

Lycée J. FAVARD : Où en est l’avancée du dossier sur le gymnase et quelles conditions d’enseignement de l’EPS ?

Depuis 2018, le constat a été fait que les conditions d’enseignement au gymnase Favard ne sont pas acceptables. Le SNEP, avec l’équipe EPS de Favard, a mis à jour et mis en place des actions pour faire avancer les choses. Dans ce dossier, M. Sbaa nous explique être le conseiller de la rectrice et n’est donc pas décisionnaire. Il a proposé en octobre 2019 d’animer une première réunion, l’équipe EPS du lycée n’étant pas satisfaite du projet de restructuration proposé pour le gymnase . La Région a organisé une nouvelle réunion le 16 janvier 2020 (…à laquelle le SNEP n’était toujours pas convié), où ont été faites 3 propositions :

1. Le projet initial : réfection, mise en sécurité et aux normes (PMR et électriques) des vestiaires avec fixation de plaques au plafond. Position SNEP : pas de bonnes conditions d’enseignement de l’EPS et diminution de l’offre dans la programmation d’APSA par réduction des espaces d’évolution et de rangement disponibles.

2. Réfection, mise en sécurité et aux normes électriques des vestiaires et plafond en dur à hauteur identique de l’actuel. Cela repousserait un peu le projet. Pour, M. Sbaa, cela peut être un bon compromis, l’enseignement de l’EPS étant ainsi possible dans des délais raisonnables. Position SNEP : Cela ne permet pas de fonctionner de façon satisfaisante, en conformité avec les exigences institutionnelles, et pointe du doigt le problème de l’iniquité d’installations dans la Région, en particulier avec Bordeaux.

3. Rénovation à minima (réfection et mise aux normes électriques) avant d’envisager la construction d’un nouveau gymnase avec la nouvelle mandature régionale… donc reporter décision à 2022 (prochaines élections). Pour l’équipe EPS c’est la meilleure solution. M. Sbaa suivra l’équipe sur ce choix. Position SNEP : Cette solution est la plus satisfaisante mais doit être budgétée dans le cadre d’un plan pluriannuel d’investissement et non tenir à d’éventuelles promesses électorales. Si la décision ne se prend qu’en 2022, le projet ne pourrait aboutir au mieux avant 2025. Importance du soutien de l’IPR et de la Rectrice auprès de la Région pour que décisions et études aient lieu avant 2022 ! Il faut faire passer ce projet du stade de « promesse électorale » à celui « d’enjeu électoral » !

Sur ce dossier, le SNEP regrette de ne pas avoir été associé (dernière réunion) car des solutions à coût raisonnable existent.

Natation : un seul collège a fait le choix (sur ses fonds propres) d’enseigner la natation à Aquapolis, les tarifs proposés restant élevés malgré la nouvelle convention. Du coup, des établissements pourtant proches sont répartis sur d’autres bassins, créant des conditions souvent difficiles. Y-a-t-il des avancées possibles ?

Sur ce dossier très politique, M. Sbaa ne voit pas d’évolution. Il n’a pas été convié à la dernière réunion à l’initiative de Limoges Métropole. D’autres établissements, comme celui de Pierre Buffière, se voient proposer des solutions inadaptées. Il n’a pas non plus connaissance de la teneur de la signature de la nouvelle convention pour 2020.

Pour la patinoire de Limoges, il nous informe que le conseil régional ne financera plus l’accès.

  • LA REFORME DU LYCEE

De façon générale mais aussi EPS, la réforme du baccalauréat ne garantit plus l’égalité de tous les élèves. Aussi, avec la répartition des points entre les AFL, la motricité perd de plus en plus de terrain. Quelle est votre position ?

Pour M. Sbaa, l’objectif est de laisser davantage de liberté aux équipes EPS en fixant des compétences au regard des caractéristiques des élèves, et ainsi ne pas les mettre en échec d’emblée, comme cela pouvait se faire avec les référentiels nationaux précédents. Cela entraîne des difficultés certificatives. Il rappelle que la commission d’harmonisation devra valider le 11 juin les référentiels certificatifs ; l’échéancier a été fixé par le Ministère. C’est dans cette optique qu’un travail de réalisation sur des premières fiches APSA a été demandé.

Position SNEP : le problème majeur est l’oubli de la culture commune avec des contenus exigeants. Nous n’avons pas la même vision de la liberté pédagogique. Un retour à des référentiels nationaux, ou académiques à minima, par défaut, nous semble indispensable.

Le SNEP-FSU appelle la profession à ne pas faire remonter les protocoles demandés par l’institution avant le lundi 6 juin (une fois le bac 2020 terminé). Les équipes sont mises dans l’urgence, ce qui génère souffrances et tensions liées à une perte de sens du métier… Les référentiels nationaux actuels, devraient ensuite être la base de la proposition à rendre par les équipes en l’absence d’avancée satisfaisante sur la circulaire.

  • LA CARRIERE DES ENSEIGNANTS

Sur la mise en place du PPCR, nous reconnaissons l’attention portée sur l’égalité de traitement entre les femmes et les hommes dans l’académie. Y-a-t-il aussi une vigilance sur les situations particulières (TZR, enseignants en REP…) ?

M. Sbaa tient à préciser qu’il assume son évaluation pédagogique mais n’est pas décisionnaire sur les avis définitifs donnés. Il prend toujours en compte les situations individuelles mais précise que les conditions difficiles d’exercice n’excuseront jamais le travail non fait. Son évaluation ne répond pas à une logique de quotas mais reflète le travail réalisé. Il est conscient des incohérences entre certaines évaluations et l’avis final donné.

Position SNEP : le décalage entre les évaluations et les avis définitifs ne font que créer injustice et découragement pour les collègues concernés.

Grâce aux interventions répétées et à l’action continue du SNEP pour mettre à jour les problèmes de santé des professeurs d’EPS liés à l’exercice du métier, Une enquête sera mise en œuvre par le CHSCTA (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail académique) auprès de tous les professeurs d’EPS. Il s’agit d’évaluer les conséquences de la spécificité de cet enseignement sur la santé des personnels. Il sera également possible de demander un RV avec la délégation du CHSCTA (visite prévue le 28 mai 2020). Un questionnaire anonymé sera à compléter et retourner au Rectorat. Est-il possible d’en informer tous les collègues ?

M. Sbaa n’a pas de désaccords a priori et, après avoir pris l’attache de la DRH, aidera à la diffusion de ces informations.

D’autres sujets n’ont pu être abordés faute de temps. Une demande d’audience avec Mme la Rectrice est envisagée pour aller plus loin dans nos questionnements et revendications.

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